Triumph TR4

Triumph TR4Après 8 ans du même "look", de la même philosophie, le besoin se fait sentir d'un changement pour relancer les ventes. La nouvelle carrosserie est due au consultant italien Giovanni Michelotti. Elle offre plus de confort, plus de place, et des vitres montantes et descendantes actionnées par manivelles. La coque est en acier avec quatre ailes incorporées mais vissées. Le coffre est notablement agrandi. Mécaniquement, les voies avant et arrière sont plus larges, le châssis est renforcé, la direction est à crémaillère et la boîte à vitesses est complètement synchronisée. Le moteur standard a 86 mm d'alésage et 92 mm de course, soit 2138 cm3. La puissance annoncée est de 100 ch. L'ancienne unité de 1991 cm3 reste en option. Egalement en option, Triumph offre un overdrive, des roues à rayons, ainsi qu'un hardtop en 2 pièces appelé "Surrey top", avec une partie en toile ou en acier, tout à fait unique et qui pré date ce que Porsche a appelé plus tard le "Targa top". Il y a possibilité de monter des ceintures de sécurité. D'emblée les ventes sont bonnes, bien que les performances de la TR4 soient les mêmes que celles de la TR3A.

D'août 1961 à janvier 1965 : 40'253 voitures produites.

Triumph TR4 cockpit

 

Triumph TR4A

Triumph TR4AExtérieurement peu distingue une TR4A d'une TR4. Seulement une nouvelle grille de radiateur, des indicateurs de direction et un filet de chrome sur les ailes avants, un tableau de bord en bois et quelques touches de décoration ici et là. Mais ce qui frappe, c'est l'attitude des roues arrières. Dès 1965, sur un tout nouveau châssis redessiné, on monte une suspension arrière indépendante avec des ressorts hélicoïdaux et des bras tirés, appelée IRS ("Independant Rear Suspension"). Soudainement la suspension à 4 roues indépendantes fait voir les voitures concurrentes comme archaïques. Pour les USA cependant et pour des raisons de coût, l'essieu rigide et les vieux ressorts elliptiques restent disponibles. Sous le capot, le moteur de 2138 cm3 développe maintenant 105 ch à 4700 t/min grâce à 2 carburateurs Stromberg et un nouveau système d'échappement. La vitesse maximale de la voiture est d'environ 160 km/h. L'overdrive, les roues à rayons et le "Surrey top" restent en option. Le 2 août 1967 marque la sortie d'usine de la dernière TR avec un moteur à 4 cylindres et chemises humides, ceci après 14 ans de règne.

De janvier 1965 à août 1967 : 28'465 voitures produites.